Les cartes mentales en formation
Si la méthode n’est pas récente, puisque inventée par Aristote, les cartes mentales en formation sont revenues à la mode. Et pas uniquement dans ce domaine. C’est dire la puissance de l’outil. Mindmapping, carte heuristique, topogramme, schéma d’idées, arbre d’esprit, nombreuses sont les dénominations de cette pratique. Remise au gout du jour par Tony Buzan, les cartes mentales collent aux principes cognitifs de notre cerveau : organisation, schématisation, planification, progression, évaluation etc.. Alors pour quelles raisons utiliser les techniques de mindmapping et pour quels objectifs ?
Les cartes mentales en formation
Tout bon pédagogue sait que ce n’est pas l’outil qui compte. Mais son usage. Il en est de même pour les cartes mentales en formation. Et toutes les études le prouvent clairement. L’outil est puissant. Ainsi de manière purement transmissive le formateur pourra présenter un concept et toutes les notions qui en émergent et interagissent entre elles. Ajouts d’illustrations, de pièces jointes tous formats, de lien web etc…le contenu n’est plus linéaire. Et il est enrichi. Il peut aussi demander à ses stagiaires de produire du contenu sous forme de carte mentale individuelle. Une aide à la formalisation et à la rétention des concepts. Il peut ensuite les comparer entre elles. Puis comparer les similitudes et les différences pour faire émerger, de manière inductive, les notions souhaitées.
En formation les cartes mentales permettent de visualiser des concepts, d’améliorer la réflexion critique, d’assister le processus décisionnel et d’améliorer les compétences en lecture et écriture etc. Bien sûr, coté pédagogie de projet et/ou gestion de projets avec des clients, ce support est idéal. Chaque tache peut y être détaillée, chaque personne affectée, chaque livrable déposé. Le tout de manière collective. Ce ne sont plus les outils techniques ni les fonctionnalités qui manquent à ce sujet.
Coté gamification il est facile de cacher « un élément » à trouver dans une carte. Une chasse au contenu digital en quelque sorte. On peut ainsi facilement imaginer une navigation d’une carte à une autre en cherchant la sortie. Et nous inventons le Labyrinthogramme !
Ainsi ce ne sont plus les apprentissages qu’on tente de personnaliser. Mais les parcours. C’est à dire les « expériences d’apprentissage. »
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