Les spécificités de la classe virtuelle

La classe virtuelle est un apprentissage qui consiste en une interaction à distance et en direct entre apprenants et formateurs, entre élèves et enseignants (à ne pas confondre avec la classe inversée, qui concerne une tout autre modalité pédagogique). Les possibilités sont aussi nombreuses qu’il existe de formateurs différents, mais la classe virtuelle comporte quelques spécificités propres.

Classe virtuelle n’est pas synonyme d’apprentissage numérique.

La classe virtuelle est une sous-catégorie de l’apprentissage numérique. L’apprentissage numérique regroupe toutes les façons d’apprendre et de former qui mettent à profit les outils digitaux (plateforme LMS, outil de visioconférence…). La classe virtuelle reprend l’organisation traditionnelle de la classe, avec un enseignant qui s’adresse directement aux apprenants, au travers d’un outil de communication, le plus efficace restant la visio-conférence.

Avec qui fonctionne la classe virtuelle ?

La classe virtuelle est adaptée pour les formateurs qui souhaitent mettre l’interaction formateur-apprenant au centre de leur pédagogie. Des raisons multiples peuvent les y pousser : raisons propres à la nature de la formation, fort besoin d’encadrement de la part des stagiaires, volonté de donner un retour immédiat et personnalisé aux élèves, remédiation, points de régulation…

La classe virtuelle présente l’avantage de conserver les principaux repères de la formation en présentiel, et peut donc être privilégiée par des formateurs découvrant l’apprentissage numérique, ou souhaitant donner à leurs élèves ou stagiaires un environnement de travail se rapprochant de celui utilisé en présentiel.

Toutefois, on aurait tort de voir dans la classe virtuelle la solution miracle à tous les contextes pédagogiques.

Les écueils de la classe virtuelle à éviter

Le principal piège à éviter est celui de vouloir faire en classe virtuelle tout comme en présentiel.

L’interaction est forcément altérée par tous les filtres auxquels la communication doit se soumettre : écrans interposés, débit internet irrégulier, conditions de travail inégales selon les stagiaires, …

Pour toutes ces raisons, un manque de rythme peut s’inviter dans vos sessions de classe virtuelle. Pour y pallier, il peut être judicieux de séquencer davantage les sessions de formations, en les rendant plus courtes ou en redécoupant les séquences existantes, afin de mettre en place une dynamique qui résistera aux filtres évoqués plus haut.

Une autre difficulté rencontrée à la fois par les formateurs et les apprenants est le manque de participation : le formateur a parfois l’impression de se retrouver devant un trou noir, et les apprenants n’osent pas nécessairement prendre la parole, l’inhibition étant renforcée par les barrières supplémentaires rencontrées (allumer son micro, la possibilité de devoir répéter une tentative incertaine si l’on n’a pas entendu…). Impliquer les apprenants en amont semble être une solution efficace pour y remédier.

Cette implication peut passer par la réalisation d’activités sur une plateforme LMS par exemple, que la classe virtuelle viendra compléter et sur lesquelles elle pourra s’appuyer. Dans tous les cas, il faut définir clairement l’objectif de la classe virtuelle et ne pas la considérer d’emblée comme l’unique solution qui s’offre à vous. Si vous souhaitez en savoir plus, vous pouvez consulter notre article sur mise en place d’une évaluation dynamique et ludique.

Quels outils au service de la classe virtuelle ?

Pour la classe virtuelle en tant que telle, les outils de visioconférence permettent d’assurer l’échange entre formateurs et apprenants. Cet outil est donc central mais souvent insuffisant à mettre en place une classe virtuelle de qualité. Il est intéressant de le compléter par d’autres outils, comme une plateforme LMS.

La plateforme LMS ajoute de la valeur à vos classes virtuelles à différents niveaux. La classe virtuelle nécessite d’impliquer encore plus les apprenants, en leur proposant des activités en amont, après ou pendant la visio-conférence elle-même. Une bonne plateforme LMS est en mesure de venir en soutien de la classe virtuelle, à travers la création de module incluant les documents partagés, les activités réalisées, le séquencement de la session, …

De plus, le suivi de la formation à distance est une problématique récurrente, et rares sont les outils de visioconférence proposant un suivi convaincant de la participation de chacun. L’utilisation d’une plateforme LMS dans la classe virtuelle permet d‘avoir un suivi poussé et détaillé des apprenants, ce qui est bénéfique à tous les acteurs.

Ce qu’il faut retenir

Pour mener au mieux vos classes virtuelles, vous devez donc prendre en compte 3 éléments majeurs.

Tout d’abord, définir une ingénierie pédagogique, afin d’organiser du mieux possible les sessions de classes virtuelles. Adapter leur fréquence, leur contenu et leur durée en fonction du public concerné.

Ensuite, choisir un outil de visioconférence pour retrouver vos stagiaires.

Enfin, choisir la plateforme LMS qui vous permet de proposer les activités que vous souhaitez quand vous le souhaitez, qui propose un suivi de la formation à la hauteur de vos attentes, et surtout une intégration de l’outil de visioconférence choisi. L’idéal étant forcément de trouver la plateforme répondant à tous ces critères.

Certaines plateformes LMS, comme Tactileo, permettent d’intégrer facilement les outils de visioconférence les plus fréquemment utilisés. Cela peut constituer un avantage certain en termes d’usage pour faciliter la mise en relation entre formateurs et apprenants, d’autant plus s’il est accompagné d’une expertise en ingénierie pédagogique comme le propose Maskott.

 

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Paul ROUVELLOU

Maskott
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