Génération Y, voire déjà Z pour certains chercheurs et sociologues, l’enfant numérique est en immersion totale et permanente dans le digital. Il touche, comme avec les livres bien sûr, le savoir de ses doigts. En revanche il peut plus facilement interagir avec et même l’enrichir. Mais quid de l’acte d’apprendre dans cette frénésie de données ? Comment apprennent les digital natives ?
Si la qualité en matière de formation digitale a disparu des éditoriaux, le sujet du ROI du digital learning reste également tout aussi absent. Un constat d’autant plus étonnant puisque c’est sur ce principal argument que se fondaient les actions coups de poings et de promotion des commerciaux de la pédagogie du tuyau.
S’il est un concept qui a bel et bien disparu de la plupart des articles sur le digital learning, c’est bien celui de la qualité en formation, si ce n’est de la qualité de la formation, ou encore celle de l’organisme de formation. Quant à celle de ses apprenants…Dit autrement quid de la qualité en formation digitale ?
Grande tendance pédagogique en formation à distance, mais aussi en présentiel, la ludification (ou gamification) des parcours de formation présente en effet de nombreux avantages. Fonctionnant selon un principe de progression récompensée dans le parcours, la ludification autorise un meilleur engagement des apprenants dans leur apprentissage, une plus grande immersion, une plus grande motivation et une appétence accrue à poursuivre le scénario, ou dit autrement à terminer le « jeu ».
Il est souvent entendu et lu en matière de pédagogie que la répétition est l’acte fondamental, si ce n’est indiscutable de l’apprentissage. Faire, refaire et encore faire pour retenir. Répéter un geste, une attitude, un comportement favorise l’acte d’apprendre. Une approche valable pour les savoirs simples. Quand il s’agit de compétences plus complexes elle est fausse.
La formation inversée ou flipped learning n’est pas tant une philosophie qu’une modalité pédagogique dite active. Dans ce dispositif qui fait la part belle aux apprenants, les cours sont vus à l’extérieur de la salle de formation (bureau, maison, autres..) tandis que les activités d’apprentissage sont réalisées en groupe et en présentiel. En effet avec les nouvelles technologies le formateur expert n’est plus un transmetteur de savoir mais un accompagnateur d’apprentissage. Le temps qu’il investissait dans la diffusion de son contenu en salle est désormais, grâce aux nouvelles technologies, déporté hors des murs (de la salle de formation) permettant ainsi aux apprenants de consulter autant que nécessaire les éléments diffusés avant de réaliser les exercices ou les activités en salle de formation.
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