L’évaluation sommative, un outil de comparaison

L’évaluation sommative est la plus pratiquée de tous les modes d’évaluation disponibles, nous y avons tous été confrontés un jour ou l’autre. Il s’agit de la note de contrôle, la note d’examen final ou encore la certification d’acquisition d’une aptitude.

Qu’est-ce que l’évaluation sommative ?

Il s’agit d’une pratique évaluative permettant de mesurer l’acquisition des compétences et connaissances. En additionnant les acquis et soustrayant les lacunes, l’évaluation sommative matérialise les niveaux atteints au travers de notes.

La dimension qualitative de cette évaluation provient du choix des objectifs, quant à la dimension quantitative elle est liée au choix de l’échelle de notation.

Autrement dit, la formation sommative positionne un individu sur un repère normé pour un critère donné dans un objectif de comparaison. Par exemple, avec la note de 12/20 en biologie, cet étudiant a réussi son Unité de Valeur nécessitant une note supérieure à la moyenne de 10/20.

L’objectif de l’évaluation sommative est la comparaison

Elle permet de comparer des résultats dans un référentiel afin de prendre des décisions.

Comparer à un seuil pour certifier
Lorsque l’évaluation sommative conduit à comparer le résultat d’un individu par rapport à un niveau minimal attendu, on parlera alors d’évaluation certificative. Elle servira dans ce cas d’outil pour la certification d’aptitude ou la délivrance des examens.

Comparer les résultats entre eux pour classer
Les individus peuvent être classés en fonction des résultats obtenus à l’évaluation. La position dans le classement sert alors de critère de sélection pour l’admission à un concours ou la répartition en différents groupes (choix de spécialité médicale, de zone géographique, etc.).

Comparer pour faire un bilan
Les résultats individuels placés dans un contexte normé permettent d’établir un bilan de formation et engendrer des feedbacks individualisés.

L’évaluation sommative à l’heure du digital learning

Le digital learning a réduit les contraintes pratiques de mise en œuvre de l’évaluation sommative. Imaginez le progrès ne serait-ce que depuis les évaluations massives via les cartes perforées. Elles avaient permis d’automatiser la correction de l’examen du code de la route mais n’autorisaient que le QCM comme modalité d’évaluation.

La digitalisation des évaluations a donné, depuis, bien d’autres moyens d’interrogation autorisant une correction automatique : texte à trous, classement, localisation sur une image, etc.

Cependant il reste encore une limite, l’évaluation automatique des productions textuelles « libres ». Les travaux actuels dans le domaine du text mining obtiennent déjà des résultats très intéressants mais pas encore généralisables (contrairement au traitement automatique des QCM et autres quiz « à réponse contrainte »), via des technologies de traitement du langage naturel (NLP ; Natural Language Processing). Tactileo prend en compte cette contrainte en proposant l’option d’évaluation manuelle pour les réponses ouvertes.

En combinant des fonctions de notation automatique à une capacité jusque-là inconnue de stockage et de traitement des traces d’apprentissage, le digital learning offre un accès à une évaluation sommative automatique et massive.
C’est le fondement d’une des pistes explorées par les MOOC pour trouver un modèle économique viable : l’évaluation certificative payante.

Avec la réforme de la formation en cours, les besoins en évaluation sommative vont devenir impératifs pour tous les organismes de formation afin d’attester des acquisitions de compétences et de savoir post formation.  Heureusement, le digital learning répond déjà à ce besoin !

 

Thomas BLANC

Responsable Marketing

Joséphine VIGOUROUX

Stagiaire Sciences Po

Maskott
Le Digital Learning est bien plus qu’une histoire de plateforme !

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