S’il est une nouvelle tendance qui progresse fortement en matière de pédagogie et précisément d’évaluation, c’est bien celle de l’évaluation par les pairs. Une modalité formative connue depuis bien longtemps, car utilisée dans le milieu scolaire comme le milieu professionnel avec des ateliers dits 360 degrés où tout le monde évalue… tout le monde. Retour sur cette pratique.
La classe inversée ou flipped classroom n’est pas tant une philosophie d’apprentissage qu’une modalité pédagogique dite active. Dans cette configuration qui fait la part belle aux élèves, les cours sont lus, vus, étudiés, à l’extérieur de la classe (à la maison par ex) tandis que les exercices et autres activités d’apprentissage sont réalisées en groupe et en présentiel. En effet avec les nouvelles technologies le professeur peut déporter hors des murs l’accès à son savoir permettant à ses élèves de le consulter autant que nécessaire (plus de limite imposée par le temps scolaire) avant de réaliser des travaux collectifs lors des heures régulières du cours. Ainsi durant les heures prévues en classe, le professeur peut optimiser son travail pédagogique et d’accompagnement au plus proche des élèves tout en les faisant interagir via des activités ou exercices collaboratifs, renforçant encore plus la dimension sociale de l’apprentissage.
Au début était la formation par correspondance. Aujourd’hui le Distance Learning est toujours en perpétuelle trans…formation. Sous l’avancée encore plus rapide des Technologies de l’Information et de la Communication, le champ lexical de la profession a lui aussi largement appris à changer de vocabulaire : revue des mots de la formation à distance.
Génération Y, voire déjà Z pour certains chercheurs et sociologues, l’enfant numérique est en immersion totale et permanente dans le digital. Il touche, comme avec les livres bien sûr, le savoir de ses doigts. En revanche il peut plus facilement interagir avec et même l’enrichir. Mais quid de l’acte d’apprendre dans cette frénésie de données ? Comment apprennent les digital natives ?
Si la qualité en matière de formation digitale a disparu des éditoriaux, le sujet du ROI du digital learning reste également tout aussi absent. Un constat d’autant plus étonnant puisque c’est sur ce principal argument que se fondaient les actions coups de poings et de promotion des commerciaux de la pédagogie du tuyau.
S’il est un concept qui a bel et bien disparu de la plupart des articles sur le digital learning, c’est bien celui de la qualité en formation, si ce n’est de la qualité de la formation, ou encore celle de l’organisme de formation. Quant à celle de ses apprenants…Dit autrement quid de la qualité en formation digitale ?
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