Un digital qui progresse péniblement en présence et un total distance loin d’être encore utilisé, voilà quelles sont les clefs du succès du blended-learning. Une alternance de séquences qui pour la partie à distance se réalisent généralement en asynchrone car de manière individuelle. D’où le renouveau de la classe inversée. Traitez le contenu chez vous. En entreprise. Et nous ferons les exercices ensemble en présence. Ce serait limiter le blended learning à son plus pauvre usage. Car c’est bien de varier les modalités qui fait l’une des forces d’un dispositif de formation. Alors a fortiori en mix.

De l’époque de la formation par correspondance à celle du digital learning, il s’agit toujours, selon la formule consacrée, d’apprendre à distance. Mais que veut dire cette formulation ? Sommes-nous moins distants quand l’expert du savoir est près de nous ? Inversement en posant la question en creux : suis-je plus éloigné de mes objectifs d’apprentissage quand je suis devant ma ressource ? Numérique ou pas ? Oui que signifie apprendre à distance à l’heure de la digitalisation de la formation ?

Comme nous l’avons évoqué dans un récent billet, le présentiel a encore de beaux jours devant lui. Non seulement parce que des parcours entièrement distanciels ne peuvent pas s’appliquer à tous les types de didactiques. Mais aussi car le blended, le mix-learning, s’impose comme une modalité efficace. Le digital s’imposant de fait à distance, il est normal de retrouver le digital en formation présentielle. Cela dit quel(s) usage(s) peut-on en avoir ?

Ce ne sont pas les plateformes (LMS et autres LCMS) qui manquent sur le marché. Il suffit de veiller ou de pratiquer un peu le digital learning pour s’en rendre compte. Avec des fonctionnalités communes, particulières, ou qui sont toujours en cours de développement. Pourtant, face à cette pléthore d’outils, il y a 3 bonnes raisons d’utiliser Tactileo.  A savoir la nôtre. Pourquoi ? Parce qu’elle est simple tout en étant intelligente. Mobile tout en restant puissante. Et elle fonctionne même, en présence sans connexion.

La digitalisation des ressources n’est pas un phénomène nouveau. Que ce soit les bons vieux power point, des schémas numériques, ou du simple traitement de texte, le processus de dématérialisation de l’information au sens large, poursuit son parcours. Celui de la formation n’y échappe pas. Fini les suites de logiciels trop lourdes pour être agiles. Car en fait ce n’est pas tant produire des ressources digitales qui est compliqué. Mais plutôt leur mise à jour et leur évolution selon les supports qui les diffusent, et ceux qui les reçoivent.

Si on parle souvent désormais de social learning, avec le retour des pratiques collaboratives, la notion de communauté d’apprentissage est plus rare. Elle émerge également, comme la vidéo, grâce aux Moocs et peut-être encore plus avec les Coocs et autres Spocs. Mais que sont les communautés d’apprentissage ? Quelles modalités employer pour les susciter ? A quoi peuvent-elles servir pédagogiquement ?